L'Observatoire de l'Aigoual
Cette balade au cœur de la belle forêt de l’Aigoual, labellisée Forêt d’Exception depuis 2019, offre de magnifiques panoramas sur les Alpes, Pyrénées, ou la Méditerranée. Véritable mosaïque paysagère avec ses Epicéas, Mélèzes, Pins à crochets en altitude, Hêtre, Sapins, Châtaigniers et autres Chênes, la très jeune Forêt de l’Aigoual offre des couleurs vives et variées particulièrement durant l’automne. En passant par l'arboretum de l'Hort de Dieu, vous découvrirez les secrets du reboisement du massif à la fin du XIXe siècle.
En chemin, vous découvrirez l'observatoire météorologique (dernière station météo de montagne habitée en France) subissant les excès climatiques mais aussi la douceur méridionale. Profitez-en pour visiter le Météosite : espace de découverte et d'animations !
Les 8 patrimoines à découvrir
- Point de vue
La lozere pour Horizon
- Faune
Bois de Hetre
Le Hêtre commun, Fagus sylvatica, couramment désigné simplement comme le hêtre est une espèce d'arbres à feuilles caduques, indigène d'Europe, appartenant à la famille des Fagaceae, tout comme le chêne et le châtaignier.
Il est l'une des principales essences constitutives des forêts tempérées caducifoliées d'Europe où on peut le trouver en peuplements exclusifs de hêtraies pures ou le plus souvent associé à d'autres espèces majeures dans des forêts feuillues, principalement avec le Chêne rouvre, ou dans des forêts mixtes avec le sapin blanc ou l'Épicéa commun.
C'est une essence bioindicatrice d'un climat tempéré humide. Les forestiers en pratiquent de longue date la sylviculture pour produire du bois de futaie principalement destiné à l'ameublement. Il est également utilisé comme source de bois de chauffage, surtout en zone de montagne.
- Patrimoine
L'Observatoire du Mont Aigoual (copy)
Le mont Aigoual est d’un point de vue climatique à la fois sous l’influence de l’océan Atlantique et de la Méditerranée, ce qui en fait un site particulièrement intéressant. Déjà en 1882, Georges Fabre, soutenu par le colonel (futur général) François Perrier, propose la construction d’« une station de recherches météorologiques et forestières » afin d’étudier le climat très particulier du mont Aigoual. Le projet est approuvé en 1886 et la construction durera de 1887 à 1894.
La Commission météorologique du Gard a vu le jour en 1879. Les premières observations seront faites par des bénévoles. Ils sont dix-sept, membres de la Commission ou membres correspondants. Les observations se font deux fois par jour, à neuf heures du matin et à six heures du soir.
Dès la fin du XIXe siècle, Georges Fabre, membre du Club cévenol fondé en 1894, veut favoriser le tourisme, alors en plein essor, dans le massif de l’Aigoual qui devient un haut lieu de loisirs, parcouru en automobile, à pied ou en skis, comme en attestent les premiers livres d’or. C’est à cette époque que sont alors construits une table d’orientation, un refuge, et enfin le Grand Hôtel.
Cette station, aujourd’hui appelée Observatoire de l’Aigoual, enregistre depuis 1894 des données météorologiques dont des étonnants records de rafales de vent (360 km/h en novembre 1968). L’ Observatoire de l’Aigoual est en cours de réhabilitation depuis 2019 et propose à ce jour au grand public une exposition sur le Changement climatique.
- Patrimoine
L'Observatoire du Mont Aigoual
Le mont Aigoual est d’un point de vue climatique à la fois sous l’influence de l’océan Atlantique et de la Méditerranée, ce qui en fait un site particulièrement intéressant. Déjà en 1882, Georges Fabre, soutenu par le colonel (futur général) François Perrier, propose la construction d’« une station de recherches météorologiques et forestières » afin d’étudier le climat très particulier du mont Aigoual. Le projet est approuvé en 1886 et la construction durera de 1887 à 1894.
La Commission météorologique du Gard a vu le jour en 1879. Les premières observations seront faites par des bénévoles. Ils sont dix-sept, membres de la Commission ou membres correspondants. Les observations se font deux fois par jour, à neuf heures du matin et à six heures du soir.
Dès la fin du XIXe siècle, Georges Fabre, membre du Club cévenol fondé en 1894, veut favoriser le tourisme, alors en plein essor, dans le massif de l’Aigoual qui devient un haut lieu de loisirs, parcouru en automobile, à pied ou en skis, comme en attestent les premiers livres d’or. C’est à cette époque que sont alors construits une table d’orientation, un refuge, et enfin le Grand Hôtel.
Cette station, aujourd’hui appelée Observatoire de l’Aigoual, enregistre depuis 1894 des données météorologiques dont des étonnants records de rafales de vent (360 km/h en novembre 1968). L’ Observatoire de l’Aigoual est en cours de réhabilitation depuis 2019 et propose à ce jour au grand public une exposition sur le Changement climatique.
- Histoire
Le reboisement de l'Aigoual
Dès l'Age du Fer, l'Homme commence alors à faire reculer la forêt au profit des troupeaux. L'activité pastorale grignota le massif, mais l'exploitation des bois demeura plus ou moins contrôlée jusqu'à la Révolution française.
Après celle-ci, les forets furent surexploités pour satisfaire les besoins en bois des habitants (chauffage), des charbonniers et des industries en plein essor (verreries, forges, fonderies, mines, soieries). Avec les maladies qui touchèrent deux piliers de l'économie cévenole d'alors – le châtaignier (encre) et le ver a soie (pébrine) – la pression du pâturage transhumant, troisième pilier de cette économie, s'accentua également, avec un impact sur la végétation et sur les sols.
Ainsi, il ne restait plus en 1850, au maximum démographique des campagnes françaises, que 2200 hectares de bois sur ce qui allait devenir la forêt domaniale de l'Aigoual, majoritairement des taillis de hêtre. Le paysage était dominé par les herbes, les landes a callunes et genets et les rochers. La forêt était quasiment absente !
Cette situation très dégradée du couvert végétal avait également pour conséquences des crues catastrophiques dans les hautes vallées lors des épisodes pluvieux automnaux, et les particules de sol n'étant que très peu retenues par la végétation terminaient dans les cours d'eau a l'aval, contribuant même à une part non négligeable (5%) de l'ensablement du port de Bordeaux !
La mise en application sur le terrain des lois sur la restauration des terrains en montagne (1860, 1864 et 1882) par l'administration des Eaux et Forêts, sous la houlette de Georges FABRE, allait radicalement changer le paysage de l'Aigoual à partir de 1865 et réduire fortement les risques d'inondations catastrophiques. Sa réflexion sur l'adaptation des différentes essences aux conditions environnementales locales l'a conduit à mettre en place un réseau d'arboretums et à collaborer avec Charles FLAHAULT, directeur de l'Institut Botanique de Montpellier. Georges FABRE a su faire preuve de ténacité pour dépasser les réticences et oppositions, convaincre les populations locales ainsi que les propriétaires des terrains – habitant pour la plupart dans le Bas Languedoc – afin de pouvoir acheter les terrains sur lesquels seraient effectués les reboisements, et accompagner la transition entre une économie agricole en déclin et une économie nouvelle, plus forestière.
Cette forêt présente donc aujourd'hui un nouvel écosystème riche à l’échelle des temps géologiques.
- Faune
Jardin Alpin de Charles Flahaut
Charles Henri Marie Flahault, né à Bailleul le 3 octobre 1852 et mort à Montpellier le 3 février 1935) est un botaniste français, pionnier dans les domaines de la phytogéographie, de la phytosociologie, de l’écologie forestière et de la vulgarisation scientifique. Il est un des premiers à utiliser des concepts tels que l’association végétale, la notion de station (botanique), de relevé floristique. Il est l’auteur de nombreux travaux scientifiques majeurs, l’initiateur de la cartographe botanique et il est le premier, en France, à établir des liens forts et durables entre botanistes et forestiers. Il est en outre le fondateur de l’Institut de botanique de Montpellier, ville où il réside de 1881 à sa mort. Il est aussi le créateur, avec Georges Fabre, de l’arboretum de l'Hort de Dieu au mont Aigoual, et l’artisan passionné du reboisement de ce massif. - Histoire
Chalet de Charles Flahaut
- Point de vue
Vallon de l'Hort de Dieu
Description
D – Depuis la « STATION DE PRAT PEYROT », suivre la direction de « MONT AIGOUAL ». Passer par « Balcons de l’Aigoual – Parking » / « Draille du Calcadis ». À « LA DRAILHE », poursuivre sur « MONT AIGOUAL » par le GR®60 en suivant « Les Antennes » puis « Carrefour ».
- À « SOMMET DU MONT AIGOUAL », poursuivre vers la « Station Météo » en passant sous l’observatoire (profitez de votre passage pour visiter le Météosite). Prendre le sentier en sous-bois agrémenté d’œuvres Land’Art pour rejoindre le « Menhir de Trépaloup ».
- À « Menhir de Trépaloup », prendre sur la gauche la voie de découverte ( Prudence !) et la quitter par le sentier tout à droite au niveau de l’épingle pour rejoindre « L’Apollon ».
- À « L’Apollon », suivre à droite la direction « HORT DE DIEU » pour suivre le sentier d’interprétation de l’Arboretum en passant par « le Grel » / « Les Muqhos » / « L’Aire de l’Aigle » / « Labo » / « La Stèle des Botanistes » ( Prudence ! Sentier étroit et escarpé). Arriver « HORT DE DIEU », poursuivre en face sur « POINT SUBLIME ».
- À « POINT SUBLIME », prendre la piste de droite vers « Coupe Feu Sud », puis poursuivre vers « Stèle de C. Flahault ». Traverser la route D269 pour rentrer sur « STATION DE PRAT PEYROT » par le sentier en face.
Parcours issu du cartoguide de la collection départementale Espaces Naturels Gardois "Massif de l'Aigoual"
- Départ : Val d'Aigoual - Prat Peyrot
- Arrivée : Val d'Aigoual - Prat Peyrot
- Communes traversées : Val-d'Aigoual
Météo
Profil altimétrique
Recommandations
Transport
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Accès routiers et parkings
Stationnement :
Source
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