Balade sur le chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle

Les 3 patrimoines à découvrir

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  Patrimoine

  Aire d'accueil des pèlerins de Saint-Jacques de Compostelle

  L'arrivée du Chemin de Compostelle, la Voie d'Arles, à Vauvert, est matérialisée par une nouvelle aire de repos et d'informations.

  Pèlerins, randonneurs, vous apercevrez au loin, au lieu dit le Cournier, la silhouette en fer d'un pèlerin qui vous accueille au cœur d'une belle pinède ombragée !

  Des bancs ainsi qu'un panneau d'informations et de services sont à votre disposition pour améliorer votre passage chez nous !

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  Géologie

  Les Salines de Vauvert

  Les Salines de Vauvert, une exploitation de sel gemme, dont le gisement descend à plus de 2500 m de profondeur.

  Ce gisement est vieux de 23 millions d’années lorsque le Golfe du Lion s’est ouvert et où la Méditerranée a submergé le bassin de Camargue et au-delà.

  L’extraction du sel nécessite la mise en place de forages profonds qui emploient des méthodes de type « pétrolier ».

  Les Salines sont desservies en eau par le canal d’irrigation Philippe Lamour.

  La saumure extraite saturée en sel, est stockée dans le grand réservoir à ciel ouvert et ensuite injectée dans un pipeline appelé saumoduc, long de 90 km, reliant Vauvert à Fos sur Mer. La saumure est ensuite transformée en chlore, soude et hydrogène par le procédé de l’électrolyse.

   

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  Vignoble et terroir

  Histoire de l’AOC Costières

  Après la seconde guerre mondiale, les caves coopératives, dont le développement a été fulgurant, contrôlent l’essentiel de la production. Pour le ministre de l’Agriculture de l’époque, il est temps de restructurer les organisations professionnelles viticoles. Il charge alors Philippe Lamour, brillant avocat parisien, résistant notoire et propriétaire dans les Costières de Nîmes, de cette mission. Cet homme, en collaboration avec le baron Le Roy va devenir un personnage incontournable de la viticulture régionale et marquer à jamais l’identité de la future AOC Costières de Nîmes. Il est à l’origine des VDQS (vins délimités de qualité supérieure), qu’il met en place dès 1945. En 1989, l’appellation change de nom et devient Costières de Nîmes. Aujourd’hui, l’engouement suscité par ses vins, notamment chez les Nîmois, en fait une valeur montante des vignobles de la Vallée du Rhône.