
Station Prat-Peyrot - Vélo route n°10
Les 50 patrimoines à découvrir
Corniche des Cévennes - © JM André PatrimoineCausses et Cévennes
Paysages culturels, vivants et évolutifs de l'agro-pastoralisme méditerranéenVue plongeante sur la vallée de l'Hérault - Arnaud.Bouissou EauCapture de rivières
Les précipitations violentes et la forte pente des torrents méditerranéens, provoquent une érosion régressive (vers l'amont) des vallées où ces derniers coulent. Cette érosion inverse le sens d'écoulement du torrent et produit ainsi, au bénéfice du versant méditerranéen, la « capture » du cours d'eau qui jusque là s'écoulait vers l'océan. L'Hérault et ses cascades en sont un exemple, la capture se situant au niveau des cascades. L'Hérault et le ruisseau de la Dauphine coulaient auparavant par l'Espérou vers la Dourbies... Des galets de rivière trouvés autour du village par des géologues attestent de l'existence d'un cours d'eau dans le passé.
Erable plane - Jean-Pierre Malafosse FloreUne forêt en libre évolution
Le chêne blanc, pubescent ou « rouvre », s’implante naturellement entre 500 et 1 000 m. Ici exposé au sud, à l’abri des vents dominants et sur un sol maigre de zone rocheuse, il sort vainqueur de la compétition et se hisse au-delà de sa limite habituelle d’altitude. Contrairement au hêtre, le chêne est une essence de lumière : notez la différence de recouvrement des houppiers et la richesse de la végétation au sol. Cette zone est « évolution naturelle », aucune exploitation n’y est réalisée. De nombreuses espèces sont observables : sorbier des oiseleurs, érable plane, alisier blanc...© R. Descamps EauDeux cascades... cherchez l'Hérault !
Hésitant entre débit et longueur devant ces deux brins de rivière, les géographes ont finalement désigné le cours en contre bas comme l’Hérault, alors que la cascade en face a été baptisée la Dauphine. Deux plantes remarquables sont présentes ici : le grand orpin, avec ses feuilles « grasses » consommées par les chenilles d’un papillon en fort déclin sur tout le Massif central : l’apollon (à observer entre la mi-juillet et la mi-août) ; la saxifrage de Prost qui forme des coussinets réguliers facilement reconnaissables. Ils permettent de mieux conserver le peu d’eau disponible. C’est une plante endémique des Cévennes.
Les îlots de sénescence - © Valère Marsaudon Milieu naturelÎlot de sénéscence
Les îlots de sénescence sont des zones de protection au milieu de zones de production. Répartis sur l’ensemble du massif forestier exploité, ils permettent une libre évolution de la forêt. L’apparition progressive de bois mort, d’arbres de grande dimension présentant des cavités ou autres « micro-habitats » favorise l’installation de tout un cortège d’espèces spécifiques. : insectes saproxyliques (mangeurs de bois mort) et champignons mais aussi oiseaux et mammifères.La chouette de tengmalm - Gaël.Karczewski FauneLa chouette de Tengmalm
Les loges de pic abandonnées sont une aubaine pour de petits mammifères et d’autres oiseaux comme la chouette de Tengmalm. Une chouette nordique venue s'installer à huit cent mètres d’altitude. Discrète, elle se cantonne au cœur des massifs forestiers. Elle est repérable à son chant sonore et doux en mars. Pour favoriser le maintien de cette espèce, le Parc national des Cévennes et l'Office national des forêts préservent les arbres à loges des coupes et la vieille forêt.Tulipes sauvages - Gaël Karczewski Milieu naturelA la lisière
Cette clairière appartient aux milieux ouverts. Ces milieux lumineux abritent de nombreuses espèces (fleurs, papillons sauterelles…) Certaines d’entre-elles sont même spécifiques aux lisières, « interfaces » entre forêts et clairières. Ainsi la préservation de milieux ouverts, en régression sur le massif, constitue un enjeu important pour la biodiversité.
La Serreyrède - nathalie.thomas EauFrontière climatique
Le col constitue aussi une frontière climatique. Quand le versant atlantique, sous vent d'ouest dominant, est arrosé par les pluies assez réparties dans l'année, le versant méditerranéen, plus sec et chaud, oppose au vent de sud-est (le « marin ») qui souffle parfois, une barrière massive obligeant l'air humide à s'élever brusquement. L'eau des nuages se condense alors, ce qui donne parfois lieu aux « épisodes cévenols », où des trombes d'eau s'abattent (600 mm en 24h) provoquant des crues catastrophiques. L'Aigoual, Mt Aigualis, le pluvieux (A. Bernard) porte bien son nom ! Après la Savoie, c'est l'endroit le plus arrosé de France.Ligne de partage des eaux - nathalie.thomas GéologieLa ligne de partage des eaux
Le relief actuel crée une frontière entre Atlantique et Méditerranée : selon le versant, les eaux coulent vers la mer ou vers l'océan. Ceci est dû au soulèvement du seuil Cévenol, provoqué par l'activité de la faille des Cévennes longeant le Languedoc. Ce seuil marque la frontière géographique par le contraste entre le versant nord-ouest, verdoyant au relief atténué, et le versant sud-et, abrupt où l'érosion est toujours puissante vers des altitudes rapidement très basses en Languedoc.Boutique des producteurs - © Nathalie Thomas AgricultureAssociation "Terres d'Aigoual"
Le Parc national des Cévennes loue une partie du bâtiment à l'association permettant aux agriculteurs locaux d'écouler leurs produits en vente directe. Elle regroupe des agriculteurs souhaitant mieux valoriser leur production et partager leur savoir faire. Ils ont envie aussi de faire partager leur vision de l'agriculture:
- qualité dans leurs productions,
- exploitation de taille humaine,
- entraide.
Venez découvrir leurs produits !
Nos routes - Béatrice Galzin PatrimoineRoutes de découverte du massif de l'Aigoual
Parcourez les routes de découverte du massif de l'Aigoual et découvrez des arbres remarquables, l'histoire du reboisement de l'Aigoual, des routes paysagères ou encore panoramiques...- Savoir-faire
Forêt de production
Balise n° 2
Une autre technique pour obtenir un couvert forestier pérenne est la plantation ou le semis. Ce travail s’opère soit sur terrain nu, soit dans les peuplements existants. Lors des programmes de reboisement, la tâche fut gigantesque, nécessitant 900 000 journées de travail, la plantation de 60 millions de résineux et 7 millions de feuillus, et le semis de 38 tonnes de graines ! L’épicéa et les pins, qui supportent la plantation en pleine lumière et poussent assez vite, furent largement utilisés. Le sapin a été préféré sous couvert forestier. - Histoire
Du taillis à la futaie de hêtres
Balise n° 1
Vers 1850, avant le reboisement, les cévenols utilisent massivement la ressource en bois pour le chauffage et l’industrie, notamment dans les filatures. Peu à peu, ne subsistent que quelques taillis de hêtre, coupés tous les 25 à 40 ans. De plus, le pâturage de dizaines de milliers de brebis réduit encore le tapis herbacé. Ce couvert végétal très fragilisé subit aussi le flot d’importantes précipitations : les épisodes cévenols. C’est dans ce contexte que va commencer le long travail des forestiers. Pour diminuer les risques et réinstaller un couvert forestier durable, la première technique possible est de partir de l’existant, et de convertir les taillis « ruinés » en futaies. - Milieu naturel
Futaie irrégulière
Ce peuplement forestier comporte des arbres très divers par leur diamètre, leur hauteur et leur âge. Les essences sont mélangées : le sapin domine, mais le hêtre est aussi présent, ainsi que le sorbier des oiseleurs et l’alisier blanc. On parle dans ce cas d’une « futaie irrégulière ». Cette orientation forestière a plusieurs intérêts : pérennité du couvert forestier, résistance à l’érosion des sols, meilleure résistance vis-à-vis des tempêtes ou des attaques de parasites, régularité de la production… Dans la petite clairière sur la gauche du sentier, avec la lumière qui arrive au sol, la régénération naturelle du hêtre et du sapin s’installe : le renouvellement de la forêt est assuré.
Maison forestière de la Serreyrède - © Jacques de Joly AgricultureLa Serreyrède
Avant 1861, la maison au col de la Serreyrède est habitée par deux familles de paysans. Ils avaient quelques bêtes et cultivaient un jardin potager, dont on retrouve les terrasses au dessus de la piste de la Caumette. À partir de 1861 la ferme est habitée par un garde forestier. Ce n’est qu’en 1883 qu’elle est rachetée par les Eaux et Forêts pour en faire une maison forestière. Ce fut d’ailleurs l’un des quartiers généraux du forestier George Fabre lors du reboisement de l’Aigoual. Aujourd’hui, le Parc national des Cévennes, l’Office du Tourisme et l’association « Terres d’Aigoual » se sont associés pour faire revivre la Serreyrède, avec l’aide de la Communauté de Communes Causses Aigoual Cévennes – Terres solidaires.
Drosera rotundifolia - © Bruno Descaves Milieu naturelMolière du Trévezel
Balise n° 3
Une tourbière est un matelas de matière végétale, peu ou pas décomposée du fait de l’accumulation d’eau et de l’acidité du sol sous climat froid. Ce milieu humide n’a pratiquement pas changé depuis plusieurs siècles. Appelés autrefois molières, soulages, sagnes ou fangas, ces espaces ont longtemps été dénigrés. Souvent « assainis », on comprend aujourd’hui tout l’intérêt de leur conservation. Les tourbières accueillent de nombreuses espèces plus ou moins spécifiques, comme cette petite plante carnivore, la droséra.- Histoire
Georges Fabre
Polytechnicien, sorti major de sa promotion de l’École forestière de Nancy, le forestier Georges Fabre va pendant trente ans consacrer son énergie aux reboisements des montagnes de la Lozère et du Gard, dans le but de stabiliser les sols mais aussi de fournir du travail à une population qui était toute entière condamnée à l’exode rural. Il est à l’initiative de la construction de l’Observatoire de l’Aigoual en 1894. En s’associant au Club cévenol et au Club alpin français, il a engagé les prémices d’un « tourisme patrimonial » (création du Grand Hôtel de l’Aigoual, construction d’un abri et installation d’une table d’orientation au sommet de l’Aigoual, etc.) qui se perpétue aujourd’hui.
- Faune
Le Mont Aigoual
Le mont Aigoual est un sommet situé dans le Sud du Massif central, à la limite entre les départements du Gard et de la Lozère. Il culmine à 1 565 mètres d'altitude. Cela en fait le point culminant du Gard et le second point le plus haut des cevennes après le sommet de Finiels situé dans le mont Lozère Fête de la Transhumance - © Caroline Parent PatrimoineFête de la Transhumance
Cévennes : Un des derniers lieux où se pratique la transhumance ! Comme chaque année au mois de juin, la célèbre transhumance a lieu dans ce petit coin des Cévennes, proche du Mont Aigoual.Village de l'Espérou - Béatrice Galzin PatrimoineL'Espérou
Calé au pied du bois de Miquel, s'ouvrant sur les plateaux du Lingas et de Montals, à 1230 m. d'altitude, le village de l'Espérou s'étale sur deux communes : Val d'Aigoual et Dourbies.Village de l'Espérou - Béatrice Galzin HistoireL'Espérou
Le village de L’Espérou se situe à la jonction entre les communes de Dourbies et de Valleraugue. Il est traversé par une draille de transhumance, voie de circulation des bergers avec leurs troupeaux lors des estives. Comme beaucoup de villages gardois, deux lieux de cultes, l’un catholique, l’autre protestant, se font face. Les alentours du village bénéficient d’un espace varié propice aux activités de pleine nature et aux manifestations sportives.
Dourbies - nathalie.thomas FauneLa Dourbies
Malgré la force du courant, une vie animale riche et fascinante se développe dans le cours supérieur des rivières. Les eaux limpides et courantes conditionnent la présence et l'avenir de la truite fario. Elle cohabite avec des vairons, la loutre... Sur un rocher peut être aurez vous la chance d'observer le cincle plongeur, ou encore un héron cendré ou bergeronnette sur la berge. Mais c'est au fond de l'eau claire et sous les pierres, que tout un petit monde aquatique évolue. Mollusques, crustacés, larves d'insectes : ils peuvent s'entasser en toute harmonie, à plusieurs dizaines sur un mètre carré. Certains se plaquent aux rochers, d'autres dérivent, se tapissent ou encore flottent. C'est selon l'équipement naturel dont ils disposent : soies, ventouses, crochets, fourreau lesté de graviers...Malpertus - nathalie.thomas ArchitectureMalpertus
Un site site splendide et émouvant : le hameau en ruine de Malpertus et son goût de paradis perdu à qui l’on aimerait redonner corps et âme... D'ici la vue sur la vallée de la Dourbie est imprenable. L'herbe rase permet de voir au loin, arriver l'ami ou l'ennemi . C'est d'ailleurs un lieu qui permit de cacher des armes pendant la dernière guerre mondiale. Elles furent déposées dans un abri sous roche, au roc du Salidou, juste derrière les maisons. Le dernier habitant a quitté ce lieu inaccessible autrement qu'à dos de mulet dans les années 60. Aujourd'hui, c'est le domaine d'une nombreuse petite faune d'oiseaux, d'insectes, de lézards, de la grenouille rousse ...Aulne glutineux - nathalie.thomas FloreL'aulne glutineux
Un arbre sage vit au soleil et les pieds dans l'eau de la Dourbie : l'aulne glutineux. Vous le reconnaîtrez même l'hiver, en cherchant au sol ou sur les branches, ses strobiles. Ce sont des inflorescences femelles en forme de toute petite pomme de pin. Ses racines enchevêtrées sont ancrées solidement aux berges basses des rivières, assurant ainsi leur protection. Par un phénomène de symbiose entre l'aulne et une bactérie nommée « frankia », vivant dans ses racines, l'azote se fixe dans le sol dans une proportion de 60 à 200 kg par hectare et par an ! Une aubaine pour les sols pauvres qu'il enrichit rapidement.Eglise Notre Dame de l'Assomption - © Maiie Dourbies PatrimoineEglise Notre Dame de l'Assomption
À cause de sa grandeur et de son architecture lancée vers le ciel, elle a été surnommée « la cathédrale des Cévennes ».toit de chaume - Droits gérés PatrimoineLes toits de chaume à Dourbies
Aux confins du Gard et de l'Aveyron, DOURBIES est certainement la plus cévenole des communes du plateau de l'Aigoual. DOURBIES vient récemment d'obtenir le label "village de caractère du Gard".Vue sur Dourbies - nathalie.thomas HistoireDourbies
Le village de Dourbies a été édifié sur une crête afin d'utiliser au maximum les terrains les plus plats pour les cultures. Aujourd'hui, l'agriculture ayant périclité dans cette vallée, des champs autrefois cultivés ont été urbanisés et les landes à genêts envahissent de plus en plus l'espace.
Fontaine des trois ermites - Grignola Véronique PatrimoineLa fontaine des trois ermites à Dourbies
Dans un cadre superbe, Dourbies est certainement la plus cévenole des communes du plateau de l'Aigoual. Entre 700 m et 1410 m d'altitude, arrosé par la Dourbie, ce petit village vient d'obtenir le label "village de caractère du Gard"- Faune
La Dourbie
La Dourbie prend sa source dans le massif du Lingas au sud du mont Aigoual, à 1 301 m d'altitude. Elle coule globalement de l'est vers l'ouest, puis borde le causse du Larzac (au sud-ouest) qu'elle sépare du causse Noir (au nord-est). Elle conflue dans la rivière Tarn rive gauche à Millau (Aveyron), à 357 m d'altitude. Gorges de la Dourbie - Pascal Pialot, AAPPMA la Dourbie PatrimoineLes gorges de la Dourbie
Venez découvrir la Vallée de la Dourbie qui prend sa source au pied du Mont Aigoual et va jusqu'en Aveyron pour retrouver le Tarndourbies - Droits libres PatrimoineLa légende des 3 ermites
Une légende.. trois seigneurs, la jolie fille de seigneur du village d'a côté... tous amoureux... mais voilà, l'abbé Bernard à choisi un autre chemin pour eux!Village de dourbies - Béatrice Galzin PatrimoineDourbies, village de caractère
Dans un cadre superbe, Dourbies est certainement la plus cévenole des communes du plateau de l'Aigoual. Entre 700m et 1410m d'altitude, à pied, à VTT, à cheval ou à ski, le territoire de Dourbies offre une grande diversité de végétation et de paysage,Vue sur le Lingas - nathalie.thomas PaysageLes gorges de Dourbies
Le sentier débouche sur les gorges de la Dourbies. Face à vous, la partie occidentale du haut plateau granitique du Lingas rejoint à droite le causse du Larzac, calcaire. Vous apercevez sur la droite, le dôme granitique du Saint-Guiral. Plus près de vous, dans les vallons qui convergent vers la Dourbies, s'étagent les emplacements des anciennes cultures en terrasses, les pâturages, le village implanté en bordure de rivière, dans la partie évasée de la vallée, et enfin la châtaigneraie. Vous pouvez observez sa limite supérieur de répartition qui correspond à sa limite altitudinale de zone (800 m).Pont vieux - Droits gérés PatrimoineLe Pont Romain à Trèves
Trèves est situé au cœur des gorges du Trévezel, au pied du Causse Bégon et du Causse Noir. Ses origines sont fort anciennes comme en témoignent le vieux pont, les ruelles médiévales, l’église romane…Buis - © Nathalie Thomas Savoir-faireLe buis (Buxus)
Le buis et l'homme, une histoire relationnelle ! Avec l'amplification de l'élevage, la chênaie primitive s'ouvre et le buis s'installe partout, résistant à la dent du mouton. L'homme lui découvre une qualité majeure: fragmenté avant d'être épandu sur la terre, cette litière protège les plants potagers de la sécheresse et du gel. Ses feuilles suppléent à l'insuffisance de paille pour l'engrais des terres labourables. En 1818, un arrêté préfectoral gardois s'inquiète du défrichement abusif de la buxaie et de son arrachage désordonné, sans outil adéquat. On rencontre des mules chargées d'énormes fagots, jusque vers 1910, quand la chimie prend le relais... (B. Mathieu)
Trèves - nathalie.thomas HistoireTrèves
La place était un cimetière antique. Trèves viendrait du gaulois trebo, village pour certains, déesse des eaux celtique pour d'autres. Ou peut-être de trivium qui signifiait carrefour... C'est d'ailleurs une voie antique importante qui passe sur le pont roman du Trévezel, restauré au XVIIIe siècle. Une autre hypothèse est possible si on se réfère au dictionnaire de Boissier de Sauvages (1820), pour qui Treva ou Trebo définit en occitan les revenants et les fantômes. Vous serez peut être tentés par cette version, quand vous connaîtrez l'histoire de la grotte du Pas de Joulié décrite plus loin ! (B. Mathieu)
La place du village - Béatrice Galzin HistoireTrèves
Du Chasséen (Baume Lairoux, la Verrière....), Tabrî, le "village près de l'eau", Ibère, passage commercial entre Gabales et la Côte avec les Volques Arécomiques, orné d'un pont en bois par les Romains, occupé par les Wisigoths ariens, puis les Francs nicéens, est détruit par les Musulmans vers 730. Renaissance Carolingienne avec le pont roman puis fidélité aux rois de France qui lui vaut sa charte consulaire du XIVe siècle et la cloche sur l'église restée catholique. Trèves a des chènevières au XVIIe siècle où les toiles de chanvre alimentent les draperies de Lodève. Sa fromagerie de bleus de brebis, sa mine de plomb argentifère et ses faïsses d'amandiers et de lentilles appartiennent au passé. Reste le Pétassou. (M MOULINIER, historien)Village de treves - Béatrice Galzin PatrimoineTrèves
Trèves est situé au cœur des gorges du Trévezel, au pied du Causse Bégon et du Causse Noir. Ses origines sont fort anciennes comme en témoignent le vieux pont, les ruelles médiévales, l’église romane…Rocher du regard - Droits gérés PatrimoineLe rocher du Regard à Trèves
Trèves est situé au cœur des gorges du Trévezel, au pied du Causse Bégon et du Causse Noir. Ses origines sont fort anciennes comme en témoignent le vieux pont, les ruelles médiévales, l’église romane…lanuejols - Michel Monnot PatrimoineLanuéjols
Lanuéjols est une petite commune du sud de la France à 900m d'alt, au croisement de 3 départements Gard, Aveyron et Lozère. Lanuéjols est situé sur le Causse Noir, un petit plateau calcaire, et en contrebas la Jonte, le Tarn, le Trévezel et la Dourbie.Montjardin, le hameau - Béatrice Galzin HistoireLe hameau de Montjardin
Le sous-sol est ici plein de minerais de toutes sortes qui furent exploités à diverses époques mais jamais les filons n’ont été abondants au point de pérenniser leur exploitation.
Le village et les alentours de Montjardin ont vécu épisodiquement au rythme des mines de plomb, de zinc, de cuivre pyriteux et d'argent. En 1778, un berger découvre un filon d'argent à Montjardin. Il est exploité quelques temps puis abandonné. En 1908, la société minière et métallurgique de Villemagne rouvre l'exploitation, en même temps que d'autres, dans tout secteur. La galerie de Montjardin est longue de 450 m. C'est une période active et plus de 400 mineurs sont alors employés sur l'ensemble de la concession. Elle ferme définitivement en 1932 et le village des mineurs, près de Montjardin, est aujourd'hui un centre de vacances.L'arbre et la vie - Gaël Karczewski Savoir-faireGestion de la forêt
La forêt de l’Aigoual.
Ici,le bois récolté est issu d'une forêt reboisée dès la fin du XIXe siècle après une période de surpâturage. Cette forêt, comme tous les êtres vivants, naît, grandit et meurt. Les forestiers sont là pour la gérer et accompagner son développement dans le respect des lois de la nature. Ils récoltent les arbres avant leur mort pour laisser la place aux jeunes. Leurs troncs alimentent toute une filière économique, du bûcheron au débardeur, au scieur, jusqu’au menuisier ou à l'ébéniste. Le bois vous accompagne ainsi tout au long de la vie, depuis votre berceau, vos meubles, vos menuiseries, votre charpente, jusqu’à votre cercueil.L'ancien béal - © A. BOUISSOU / TERRA Ministère de l'Environnement HistoireEntre labeur et oisiveté
Balise n° 3
L'homme a façonné le domaine au gré de ses besoins et de ses envies. À Roquedols, on a jadis pratiqué l'irrigation des cultures avec l'eau du ruisseau des Pauchètes. D'ailleurs, le chemin qui semble étroit et pierreux suit le tracé d'un ancien béal, petit canal d'irrigation. Bien plus tard, des aménagements d'agréments ont été entrepris avec cette belle arcade...construite sur les vestiges du mur d'un ancien cimetière protestant !Forêt de l'Aigoual entre le col des Ubertes et Roquedols - eddie.balaye Milieu naturelProduire et protéger
Balise n° 4
Des arbres coupés et des branches laissées à même le sol dans un espace protégé ? Cela peut sembler surprenant mais sur le domaine de Roquedols, la forêt a toujours eu une vocation de production. Déjà au XIXe siècle, messieurs Breuil, Dayre et Jouve ont exploité les bois de Roquedols de façon intensive. Aujourd'hui, les coupes d'arbres sont planifiées dans un plus grand respect de la biodiversité. Ici la forêt est vivante, son aspect évolue au fil des interventions humaines.Séquoïa - © Elodie Mazel HistoireLes géants de la forêt
Balise n° 5
Pour pouvoir contempler tous ces géants, il faut se tordre le cou et lever les yeux vers le ciel ! Le plus remarquable est un séquoia géant originaire de Californie. Il a été introduit à Roquedols pour des raisons esthétiques et un certain goût de l'exotisme tandis qu'autour de lui, la présence de nombreux sapins pectinés révèle des ambitions différentes. Vers 1840, les propriétaires du domaine ont créé une pépinière pour pouvoir cultiver beaucoup d'essences. Elle a été entretenue jusque dans les années 1980.Coll. Ph. Chambon HistoireLe château de Roquedols
Balise n° 6
Ancien domaine agricole, la ferme traditionnelle du XIVe siècle a évolué en château au XVIe siècle. En regardant ce quadrilatère avec ses quatre tours : la tour de gauche se distingue de celle de droite... La forme du perron à l'entrée semble différente des autres parties du monument... Le château a subi de nombreuses transformations jusqu'au XXe siècle mais le domaine de Roquedols a toujours gardé sa vocation agricole. Les propriétaires qui se sont succédé ont investi les lieux de différentes manières : les Dupont de Bossuges accueillaient des assemblées protestantes secrètes (XVIIIe siècle) et Madame Dol a transformé le domaine en résidence de charme (fin XIXe-début XXe siècle). Pendant la Seconde Guerre mondiale, le château a servi de refuge pour les services forestiers et de dépôt d’œuvres d'art. Il fait aujourd'hui le bonheur des promeneurs en quête de fraîcheur !
Stèle du chantier n°19, « les jeunes forestiers de Roquedols » - © Dominique Meuret HistoireLa jeunesse endoctrinée
Sur la route de Ferrussac, une stèle fut élevée par l’association des Anciens des chantiers de jeunesse.
Ces chantiers de jeunesse avaient été instaurés par le gouvernement de Vichy en juillet 1940, afin d’assurer en zone libre et durant 8 mois, la formation physique et doctrinale des jeunes gens que les circonstances exemptaient du service militaire. Environ 6000 jeunes du chantier n° 19, « les jeunes forestiers de Roquedols», étaient disséminés aux alentours de Meyrueis. Ils y réalisaient des travaux forestiers et fabriquaient du charbon de bois. Les chantiers fonctionnèrent de 1940 à 1944.Le Pigeonier - © A. BOUISSOU / TERRA Ministère de l'Environnement HistoirePigeonnier
Balise n° 2
Le pigeonnier a perdu son agencement intérieur pourvu de nichoirs. Le toit en décalé permettait aux volatiles de se mettre au soleil l'hiver, tout en étant abrités du vent du nord. À Roquedols comme ailleurs, seuls les nobles avaient le droit d'élever les pigeons qui étaient recherchés pour leur chair mais aussi pour leur fiente qui constituait un puissant engrais.© A. BOUISSOU / TERRA Ministère de l'Environnement HistoireRoquedols ou le génie littéraire
Balise n° 2
« Ce n'est pas un palais : c'est un simple castel, un castel cévenol, un château d'un pays rude et austère. Adossé à des collines boisées, il se dresse dans un creux d'où la vue s'étend à l'aval sur la vallée » (Jeannin, 1961). Du haut de ce pigeonnier, le promeneur revêt facilement l'âme d'un poète. Le domaine de Roquedols et la forêt de l'Aigoual ont inspiré de nombreux auteurs. Au XIXe siècle, Fabre d'Olivet invente un chant de troubadour : afin de pouvoir récupérer son château et épouser sa promise, Ponce de Meyrueis doit s'emparer d'un glaive détenu par de terribles brigands. Après de multiples péripéties, Ponce et Rose sont réunis et peuvent vivre leur amour.Jardins à la française - © A. BOUISSOU / TERRA Ministère de l'Environnement HistoireLe jardin à la française et les bâtiments
Balise n° 7
Il fait bon vivre à Roquedols à la fin du XIXe siècle ! Madame Dol transforme le domaine : allée de marronniers et jardin à la française agrémentent la promenade. On en oublierait presque le passé agricole et forestier du domaine mais les bâtiments, anciennes dépendances de la ferme puis scierie, en sont les témoins encore bien visibles.
Description
1) Au rond point, suivre la direction de Dourbies par la D151.
2) Après le village de Dourbies, suivre la D151, direction Trèves/Nant.
3) Au col de la Pierre Plantée, emprunter la D47 jusque Lanuéjols en passant par Trèves.
4) À Lanuéjols, suivre la D263 puis la D986 jusqu’à Meyrueis.
5) À la sortie de Meyrueis, suivre Florac par la D996 jusqu’au col de Perjuret.
6) Au col de Perjuret, monter au Mont-Aigoual par la D18 en passant par Cabrillac. Aller-retour jusqu’au sommet de l’Aigoual.
7) Retour à la station de Prat-Peyrot par la D18.
- Départ : Station Prat-Peyrot
- Arrivée : Station Prat-Peyrot
- Communes traversées : Meyrueis, Val-d'Aigoual, Dourbies, Trèves, Lanuéjols, Gatuzières, Fraissinet-de-Fourques, Rousses et Bassurels
Météo
Profil altimétrique
Recommandations
Lieux de renseignement
Maison du tourisme et du Parc national des Cévennes, La Serreyrède
Col de la Serreyrède, 30570 Val d'Aigoual
La Maison de l'Aigoual abrite l'office de tourisme Mont Aigoual Causses Cévennes et la maison du Parc national. C'est un espace d’accueil, d'information et de sensibilisation sur le Parc national des Cévennes et ses actions, sur l'offre de découverte et d'animation ainsi que les règles à adopter en cœur de Parc.
Sur place : expositions temporaires, animations au départ du site et boutique
Office de tourisme Mont Aigoual Causses Cévennes, Saint-André-de-Valborgne
les quais, 30940 Saint-André-de-Valborgne
Les relais d'information sont des offices de tourisme partenaires du Parc national des Cévennes, qui ont pour mission l'information et la sensibilisation sur l'offre de découverte et d'animation ainsi que les règles à adopter en cœur de Parc.
Accès routiers et parkings
Stationnement :
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